Coaching d'athlètes
| Coaching inter round - Photo Amandine Lauriol |
Pour performer, nombreux sont les entraîneurs - c’est le cas dans différents sports - à se rejoindre sur le pourcentage de travail à fournir entre les points forts et les points faibles, de 70/30, de leurs athlètes.
Le processus à retenir en trois points :
1- détection des points forts,
2- travailler 70% sur eux,
3- et les 30% restants portés sur les points faibles
Ce processus doit rigoureusement être
respecté lors des dernières semaines de préparation à un combat. En compétition MMA Amateur, ne connaissant pas toujours l’adversaire à l’avance, dans l’impossibilité de l’étudier et mettre en place une stratégie adaptée, ce concept du 70/30 s’impose.
Il est important de ne pas confondre l’acquisition des fondamentaux techniques avec les points forts d’un athlète. Il ne faut donc pas supprimer l’apprentissage et l’automatisation générale du vaste champ technique constituant les quatre dimensions du MMA. La préparation d’un athlète amateur diffèrera également de celle du combattant professionnel.
À cela j’ajouterai que la résistance cardiovasculaire anaérobie et aérobie est prépondérante pour performer en MMA.
Je rappelle que le MMA Amateur est une version édulcorée du MMA Professionnel - l’essence même de ce sport. Le compétiteur amateur peut être complet comme en pro, cependant la lutte est plus répandue en amateur, car les coups de genoux et de coudes qui peuvent l’annihiler ne sont pas autorisés, en revanche l’emploi de l’uppercut et du over-hand peuvent être des armes de substitution debout.
En MMA amateur, le grappleur qui sait frapper, sera plus performant que le striker lui-même. La taille de la cage y contribue, ajouté au socle réglementaire. Cependant, la défense de la lutte - dans son ensemble : préhension, projection, sol - s’impose comme la seconde force du striker. Autre indicateur qui va dans ce sens, le grade Vert, qui est construit pour mettre en avant la lutte (debout et au sol) à hauteur d’environ soixante-dix pour-cent des exercices demandés par l’évaluateur.
Si l’on part d’un apprentissage équilibré de base, sans spécialité initiale, l’athlète doit équilibrer ses connaissances techniques quelle que soit la dimension du combat.
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